Aujourd’hui j’attaque une deuxième page de la vie de ce blog, avec pour objectif de présenter et de mettre en avant les entrepreneurs français qui innovent et se lancent dans l’aventure blockchain.

Ce premier interview, qui en précèdera d’autre, a pour objectif de présenter le projet et l’ICO de Sandblock et pourquoi pas de vous donner envie d’y investir.

Bonjour Sarah-Diane et merci de répondre à cet interview , pouvez-vous vous présenter?

Bonjour ! Je m’appelle Sarah-Diane, j’ai 30 ans et je suis engagée depuis 5 ans dans l’écosystème entrepreneurial français. Au niveau de ma formation, j’ai suivi un triple cursus avec un parcours d’ingénieur à AgroParisTech, un parcours juridique à Assas et un parcours en business et management à HEC. Je me suis très tôt intéressée à la technologie blockchain, on était alors bien loin du phénomène actuel. J’ai eu l’occasion d’être en contact avec Vitalik Buterin, et en 2016, j’étais advisor sur une première ICO.

Qui est à l’origine du Projet?

J’avais eu l’occasion de rencontrer deux développeurs blockchain, Fabrice Bascoulergue et Jérémy Grenier lors de meetups à Paris. Ils avaient déjà une forte expérience entrepreneuriale, je leur ai expliqué mon idée, et tout est allé très vite.  Fabrice a étudié le réseau Bitcoin à l’Université de San Diego en 2012 et il a un très bon réseau dans la communauté crypto. Quant à Jérémy, il développe depuis près de deux ans des smart contracts. Aujourd’hui, nous sommes une équipe de 10 personnes, dont 6 développeurs.

Pouvez-vous présenter brièvement le projet, dans un langage grand public simple et facile à comprendre?

Justement ! L’une des spécificités de Sandblock est de démocratiser l’usage des crypto-monnaies en leur donnant une utilité concrète et visible aux yeux de tous.

Étant experte en marketing digital, j’avais constaté que les programmes de fidélité des entreprises étaient de moins en moins attractifs pour les clients et qu’ils s’en détournaient, particulièrement les moins de 35 ans. Les clients sont lassés de collectionner des cartes et perdus face à la diversité des systèmes proposés. J’avais également observé que les marques investissaient des montants colossaux dans la réalisation d’études de satisfaction, et ce, seulement pour réussir à recréer un lien avec son client, lien qui disparait souvent complétement suite à l’acte d’achat. Il nous fallait donc repenser complètement le système, c’est ce que la technologie blockchain et les crypto-monnaies nous ont permis de faire.

L’objectif de Sandblock est de créer un nouveau modèle de relation entre les marques et les consommateurs. Pour cela, nous avons créé un écosystème qui connecte les enseignes et leurs clients. En tant que consommateur, je vais pouvoir avoir accès à cet écosystème à travers une application. Chaque entreprise a son propre token de marque. Le consommateur peut ainsi collecter ces tokens en réalisant un achat dans l’entreprise mais également en répondant à un questionnaire de satisfaction ou en suivant l’entreprise sur les réseaux sociaux. Les tokens obtenus auprès d’une entreprise sont échangeables contre ceux de n’importe quelle autre entreprise de l’écosystème, ce qui représente une vraie valeur ajoutée pour le consommateur. Pour les entreprises, cela permet de sonder la satisfaction de leur clients et de connaître leur profil de manière complètement anonyme. Elles peuvent ainsi améliorer leur relation-client et recréer des relations de fidélité.

Pourquoi avoir choisi un fonctionnement via blockchain ?

En fait, j’ai eu l’idée de Sandblock il y a déjà 5 ans, quand je voyais le budget dépensé par les marques pour de la fidélité et le manque d’intérêt des gens de notre génération. Je me disais qu’elles devraient s’associer pour proposer des programmes communs, et maximiser la valeur des datas qu’elles collectent, mais le coût contractuel d’un tel système est juste démesuré (contrats entre chaque marques). Les coalitions de marques existent mais représentent bien souvent des millions dépensés juste sur ces aspects administratifs et juridiques. Quand en 2016 j’ai compris la puissance des smart contracts je me suis dit : « voilà la technologie qui va me permettre de concrétiser cette idée ! »

La blockchain et les crypto-monnaies sont indispensables au fonctionnement de notre écosystème. Ce dernier est basé sur une crypto-monnaie, le SAT, qui est un utility token et la base de valeur commune. Les enseignes vont ensuite y indexer leur token de marque, qu’elles pourront distribuer à leurs clients dans le cadre de leur programme de fidélité et de satisfaction.

En effet, nous créons une place de marché pour la fidélité et la satisfaction, et la blockchain permet ainsi pour la première fois au consommateur d’échanger la valeur créée par la fidélité et l’engagement vis-à-vis d’une marque, de manière désintermédiée et sécurisée. C’est une vraie révolution !

Tous les jours des centaines D’iCO et de coins ou token voient le jour, en quoi votre projet se démarquerait-il d’un autre?

Sandblock n’a pas attendu son ICO pour devenir une réalité. Nous avons déjà développé une application mobile qui est disponible sur App Store et Google Play, qui compte plus de 30 000 utilisateurs ! Nous avons déjà des partenaires (Bluepoint, Movinga…) qui nous permettent de tester notre solution et nous permettent d’accéder à un réseau de plusieurs millions de consommateurs.

Par ailleurs, nous avons fait le choix de ne pas faire une ICO démesurée. En effet, beaucoup d’ICOs ont des caps excessifs voire aucun cap. C’est rarement intéressant pour l’investisseur publique car il faut ensuite des années pour que le projet crée de la valeur ajoutée. A Sandblock, nous avons déjà atteint notre soft cap, en levant 2M$ en prévente. Nous avons commencé la vente de tokens le 17 mai et notre hard cap est à 8M$.

Pourriez vous donner un exemple concret d’utilisation, pour le grand public ?

Imaginons que je réalise un achat dans un magasin, qu’on appellera Mono, pour une valeur de 100€. Mono va me proposer un bon d’achat de 5€ et me laisser le choix : points classiques, ou je passe ça en points crypto (disons 50 Monocoins). Je peux également recevoir des Monocoins, en suivant Mono sur les réseaux sociaux, en répondant à des courtes enquêtes de satisfaction, ou même en jouant à un jeu spécialement créé pour Mono. En jouant au jeu de Mono, sur Sandblock, j’ai réussi à obtenir 10 Monocoins ! J’ai maintenant 60 Monocoins, ce qui correspond à un bon d’achat de 6€. Je ne compte pas retourner chez Mono dans la journée. Par contre, j’ai l’intention de m’acheter une paire de chaussures de sport chez Deca. Je peux alors échanger mes 60 Monocoin contre l’équivalent de 6€ en Decacoins et ainsi bénéficier d’une réduction de 6€ chez Deca. Et double effet kiss cool : Mono et Deca gagnent de nouveaux clients par ce mécanisme de parrainage automatique !

Un des gros avantages pour les marques c’est de laisser le choix du jeu de la volatilité à leurs consommateurs et de ne pas en dépendre. Par exemple, imaginons que mes 50 Monocoins passent d’une valeur de 5€ à une valeur de 100€ car la valeur du SAT augmente. Quand je retourne chez Mono les utiliser, Mono a le pouvoir de récupérer ces Monocoins et de les convertir directement en euros (puisqu’une plateforme d’exchange est intégrée dans notre dashboard). C’est un gros argument commercial, car aujourd’hui les marques enregistrent les points donnés à leurs clients en dette et n’ont aucune visibilité sur ce qui va être vraiment utilisé voire, sont en danger si tous les points sont utilisés en même temps, ce qui engendre des frais de gestion monstrueux. Ici, tout est simplifié pour le consommateur mais aussi pour les marques !

Quelles sont vos sources de financement ? avez vous d’autres levées de fond que l’ICO ?

Non, nous n’avons pas d’autres levées de fond que l’ICO. Cependant, nous facturons auprès des entreprises le service marketing que nous leur proposons, à travers la création de leur token de marque et leur intégration dans l’écosystème Sandblock.

En quoi votre projet est plus sérieux qu’un autre?

Sandblock est une équipe de 10 personnes avec une forte expérience en entreprenariat et d’excellents développeurs blockchain, ainsi que de beaux profils académiques (HEC, Epitech, Assas, USCD). Nous avons 4 advisors qui sont très reconnus dans le monde de la blockchain, ainsi qu’Alain Parize, ancien directeur marketing relationnel de LVMH et créateur du premier programme de fidélité multi-entreprises.

Nous sommes basés en France, un pays qui affiche de plus en plus sa volonté d’accompagner la révolution blockchain et nous avons un très bon conseil juridique, qui travaille également pour Ledger.

Enfin, nous avons un projet qui utilise tout le potentiel de la blockchain, et qui va permettre d’en démocratiser et vulgariser son usage, auprès du plus grand nombre.

Pourriez-vous rapidement présenter votre team et/ou votre organisation?

Vous trouverez la présentation de notre team page 39 du sandblock White Paper

Quelles sont les échéances à court et long terme?

A court terme, nous sommes en pleine période d’ICO et nous ambitionnons d’atteindre notre hard cap, situé à 8M$. Par ailleurs, nous continuons à travailler à étendre notre réseau d’entreprises partenaires et à travailler avec elles sur des projets pilotes.

Pour les mois qui viennent, nous travaillons déjà sur la migration de l’ensemble de ces projets pilotes du test net au main net d’Ethereum, avec également une nouvelle version de notre application et du dashboard pour les entreprises.

Enfin, d’ici la fin de l’année, nous visons l’utilisation du SAT par un réseau de plus de 10 000 points de vente, à la fois physiques et virtuels, appartenant à nos entreprises partenaires.

Avez-vous des partenaires Institutionnels ou privé qui vous soutiennent ou en cours de ralliement ?

Nous avons déjà plusieurs partenaires :

  • Innovorder, qui fournit une solution de paiement à des centaines de marchands. L’intégration de Sandblock permettra de connecter tous ces commerces instantanément.
  • Différentes marques et marchands : Movinga, Espace Plaisir, Agrumes & Co et Bluepoints. Cette dernière a déjà un système de fidélité partagé et Sandblock permettra la tokenisation du système de fidélité actuel.
  • Ethlend, qui est une plate-forme de prêt décentralisée et sécurisée en peer to peer, fait également partie de nos partenaires. Les SAT et les Branded Token pourront ainsi être utilisé en garantie.
  • Des projets crypto, comme Domraider qui utilisent notre application pour automatiser des campagnes de fidélité (qui ressemblent aux fameux Bounty Tokens) et qui fonctionneront via notre token dès sa lancée (cf : https://medium.com/sandblock/sandblock-campaigns-for-blockchain-and-crypto-brands-ebedf625a34)
  • Des projets caritatifs : ClimateFutures, Cheer.io et Give.io. Cela permet aux utilisateurs de Sandblock de faire des dons en SAT et en Branded Token.

Comment participer financièrement à l’aventure et dans quelles conditions?

Pour participer financièrement à l’aventure, il faut acheter des SAT qui sont en vente actuellement. En tout, 27.5 millions de token sont à vendre, avec un ratio de base de 1ETH = 3000 SAT, sur un nombre fini de 55 millions de SAT. 8 millions de SAT ont déjà été vendus en pre-sale. Pour la sale, 2 millions de SAT sont en vente avec 15% de bonus, 2.5 millions avec 10% de bonus, 3 millions avec 5% de bonus et 12 millions avec 0% de bonus. La sale se termine le 17 juin, alors à vous de faire le bon choix ! Vous pouvez aussi soutenir Sandblock, en téléchargeant notre application, et en participant à notre Bounty Program, on a plein de tokens à vous faire gagner.

Merci à Sarah-Diane d’avoir accepté de répondre à mes questions. N’hésitez pas à visiter le site de sandblock